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5. Mesure de la cadence : stroboscopie ou odométrie ?
J’ai testé deux possibilités :
- Méthode du stroboscope
- Méthode du compteur de vitesse de vélo
- Méthode du stroboscope
- pour des vidéos capturées à 50 i/s en entrelacé : cadence projecteur 16,667 i/s
- pour des vidéos capturées à 25 i/s en progressif : cadence projecteur 8,333 i/s
- Méthode du compteur de vitesse de vélo (merci à GASEL)
Le principe est expliqué ici : http://letransfertpellicule.free.fr/index.php/tutoriels/trucs-et-astuces/45-mesure-stroboscopique.html
Le nombre de secteurs de la roue stroboscopique dépend de la vitesse de capture et donc des caractéristiques des vidéos prises par l’APN :
Le motif stroboscopique doit être collé sur le pignon à 9 dents (voir photo). Une dent correspond à une image, soit 60 ms à la vitesse souhaitée en 50 i/s entrelacé ou 120 ms à la vitesse souhaitée en 25 i/s progressif. Ainsi dans le 1er cas un tour complet correspond à 9 fois plus, soit 540 ms et dans le 2ème à 1080 ms. Si le néon est alimenté 50 fois par seconde, il s’allume toutes les 20 ms, d’où le nombre de secteurs de 540/20=27 en 50 i/s entrelacé et 1080/20=54 en 25 i/s entrelacé.
Pour l’impression de disques stroboscopiques, voir ici : https://studiotransfert.fr/Archives/LTP/t192-mesure-de-vitesse-stroboscopique-pour-transfert-a-16-66is.htm
Le logiciel de création de disques stroboscopiques est disponible ici : https://www.tsf36.fr/strobo.zip
On branche ensuite une douille équipée d’un voyant néon orange (récupéré sur un vieux tableau électrique), et pour qu’il s’allume seulement 50 fois par seconde, avec une diode en série sur le 220V après fusible, on perce un regard en face du voyant dans le capot en plastique du projecteur, et on règle la vitesse jusqu’à l’immobilité des secteurs sur le disque. Voir photo :
Après essai, je ne recommande pas ce système, car durant la projection il faut pouvoir garder l’œil rivé au regard pratiqué dans le capot du côté opposé aux commandes de l’appareil, ce qui est extrêmement contraignant et franchement peu pratique, même en installant un miroir.
L’installation du capteur d’un compteur de vitesse pour vélo dans le projecteur est assez aisée et donne une lecture directe de la cadence du projecteur. On profite de l’accès aisé au porte-griffe qui commande le défilement du film. Cette pièce opère un mouvement oscillant durant la projection, à raison d’une oscillation par image. Il suffit donc de fixer à la colle forte un aimant sur cette pièce près de l’endroit où s’attache le ressort de rappel, et de fixer à la Patafix™ le capteur sur le capot en plastique du moteur, de façon que l’aimant s’en approche seulement à la fin de sa course, pour avoir une impulsion par image.
Voici la réalisation sur cette photo :

Sur celles-ci, le capteur et la position de l’aimant (de l’autre côté du levier) sont entourés en rouge :


(vue en travers par l’avant – vue latérale côté mécanisme)
On crée ensuite une petite échancrure en bas du capot en plastique de l’appareil pour passer le fil souple conduisant à l’afficheur.
Ensuite régler le diamètre de la roue pour avoir la précision maximum de la mesure (maximum de chiffres affichés). Il faut que la vitesse affichée en km/h corresponde en fait à 10 fois la cadence en i/s, d’où un affichage de 83,3 km/h pour 8,33 i/s ou de 166,7 pour 16,67 i/s. Pour cela, on calcule qu’un développement complet de la circonférence de roue entre 2 tops du capteur pour 10 km/h correspond à 10000000/3600= 2778 mm environ, valeur qu’on introduira dans le paramètre « diamètre de roue » du compteur.
Le système de mesure est maintenant opérationnel, ici à 8,33 i/s pour une capture à 25 i/s en progressif :
